« Cet hier qui ne m’appartient pas me manque parfois comme s’il était le mien. Il est vrai que je suis une nostalgique de la nostalgie. C’est un spleen qui me vient depuis la nuit des temps. Je sens ma gorge se nouer et les larmes affleurer quand j’entends de la musique arabe, du flamenco, du fado, du rebétiko, du klezmer. Je regrette les lieux où je n’ai pas vécu, les pays que je ne verrai pas, ceux où je ne reviendrai plus, les bons moments qui s’enfuient, tous ces mondes révolus que je ne connais que par le cinéma, par mes lectures ou par les souvenirs que j’emprunte.
Toutes ces villes aussi d’où les Juifs ont presque disparu, Alexandrie, Berlin, Istanbul, Cracovie, Odessa, Bagdad, Saint-Pétersbourg, Vienne. Et Tunis avant notre départ. »
Dans ce récit puissant et mélancolique, Michèle Fitoussi dresse le portrait de ceux qu’elle appelle sa « famille de Pantin ». Tous, disparus et vivants, revivent leurs destins d’exilés sous sa plume tendre.
Un voyage initiatique rempli d’émotions et de pure poésie. En Bashevis Singer, Michèle Fitoussi écrit pour ses enfants, pour leur transmettre les valeurs de la culture juive tunisienne, ce mélange de gaité, de piété, de peur, de superstition et de honte. Éliette Abécassis, Elle.
Toutes ces villes aussi d’où les Juifs ont presque disparu, Alexandrie, Berlin, Istanbul, Cracovie, Odessa, Bagdad, Saint-Pétersbourg, Vienne. Et Tunis avant notre départ. »
Dans ce récit puissant et mélancolique, Michèle Fitoussi dresse le portrait de ceux qu’elle appelle sa « famille de Pantin ». Tous, disparus et vivants, revivent leurs destins d’exilés sous sa plume tendre.
Un voyage initiatique rempli d’émotions et de pure poésie. En Bashevis Singer, Michèle Fitoussi écrit pour ses enfants, pour leur transmettre les valeurs de la culture juive tunisienne, ce mélange de gaité, de piété, de peur, de superstition et de honte. Éliette Abécassis, Elle.