« Cet essai admirablement écrit par l’un des plus grands écrivains, non seulement de ma génération mais de bien d’autres également, est une analyse de la race et de la jeunesse en Amérique. Comme Truman Capote l’a fait au Kansas pour De sang-froid, Baldwin retourne dans le Sud afin d’y mener une enquête sur une série de crimes – les meurtres de plus d’une vingtaine d’enfants, d’adolescents et d’adultes noirs entre 1979 et 1981.
Les meurtres de ces enfants noirs, dont beaucoup étaient pauvres, ont eu l’impact d’un battement d’ailes de papillon dans la plus grande partie du pays. Aucun média d’autres États ne s’est précipité à Atlanta pour les couvrir. Aucun gros titre sanguinolent dans les journaux. Aucun scandale, aucune déclaration. Les enfants étaient pauvres, je l’ai dit. Noirs, je l’ai dit. Et leurs vies manifestement superflues. »
J. W.
Préface de Jacqueline Woodson.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par James Bryant, révisé par Florence Noblet.
Les meurtres de ces enfants noirs, dont beaucoup étaient pauvres, ont eu l’impact d’un battement d’ailes de papillon dans la plus grande partie du pays. Aucun média d’autres États ne s’est précipité à Atlanta pour les couvrir. Aucun gros titre sanguinolent dans les journaux. Aucun scandale, aucune déclaration. Les enfants étaient pauvres, je l’ai dit. Noirs, je l’ai dit. Et leurs vies manifestement superflues. »
J. W.
Préface de Jacqueline Woodson.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par James Bryant, révisé par Florence Noblet.